ASSISTANCE TECHNIQUE A LA DIRECTION DE LA FAUNE ET DES AIRES PROTEGEES DU MINISTERE EN CHARGE DES EAUX, FORETS, CHASSE ET PECHE (MEFCP)

L’objectif général à la réalisation duquel ce marché participe est de promouvoir une économie verte caractérisée par la protection des écosystèmes et par un développement économique endogène, durable et inclusif, ainsi que résilient face au changement climatique.

L’objectif du Programme est « de préserver de façon efficace la diversité biologique et les écosystèmes fragiles, en lien avec les services écosystémiques associés ».

• Développement d’un plan de travail multi-annuel et de plans de travail annuels pour la Direction Générale de la faune et des aires protégées ainsi que de ses services. Suivi de la mise en oeuvre effective des plans de travail. Elaboration de fiches de poste pour chacun des agents de la DFAP.
• Développement d’un plan de travail multi-annuel ou d’une feuille de route pour la Coordination nationale biodiversité. Suivi de la mise en oeuvre effective de l’outil de travail.
• Appui à la Coordination nationale biodiversité pour la préparation de la Stratégie et du Plan d’Action National pour la Biodiversité de la RCA aligné sur le nouveau Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique.
• Suivi de l’application des futurs décrets d’application du Code de la Faune et appui aux développement de certains textes/décrets encore manquants. Suivi de la révision, de la Loi en cours portant Code Forestier (de 2008) pour les articles concernant les aires protégées. Suivi et appui conseil à la rédaction des textes d’application du Code de la Pêche.
• Etablissement d’une feuille de route pour la mise en place de l’agence nationale de gestion des aires protégées, créée par la Loi 20.026 du 30 novembre 2020 (Analyse institutionnelle, ressources humaines actuelles et nécessaires, proposition d’organigramme, besoins en écogardes, statuts, moyens techniques et financiers de mise en place et de fonctionnement pour cinq ans, etc.) suite à une étude de faisabilité de ladite agence.
• Suivi de la mise en oeuvre des accords de partenariat. Appui aux nominations et redéploiement des agents du MEFCP au sein des AP du Programme NaturAfrica tel que prévus aux accords de gestion et de cogestion et suivi des nominations au sein des Conseils d’Administration (CA) desdites AP. Contribution à l’organisation des CA et facilitation de la participation effective des membres des Conseils d’Administration (sur budget des AP).
• Appui à la validation par les ministères concernés et l’Assemblée nationale des Plans Directeurs d’Aménagement du Territoire pour les paysages fonctionnels des AP des zones de l’action en vue d’assurer la disponibilité durable des services écosystémiques. Suivi de la mise en oeuvre des SDAT.
• Vulgarisation du Code de la faune (une fois adopté) et de ses textes d’application auprès des acteurs de la force de sécurité intérieure (douaniers, police, gendarme) et de l’armée et des populations locales riveraine.
• Analyse et capitalisation des approches des acteurs en matière de développement communautaire dans les zones périphériques des AP. Harmonisation des techniques de gestion de la transhumance interne à l’Est de la RCA (APN et WCS).
• Facilitation de l’organisation et la participation aux CAPEP au niveau national et aux CTS et suivi des recommandations. Prendre part aux Conseils d’administration des accords de gestion et de cogestion et suivi des recommandations.
• Facilitation des concertations sur les questions transfrontalières (transhumance, braconnage commercial) en complémentarité avec le programme NaturAfrica régional et en collaboration avec les projets similaires dans les pays voisins (BC Chari, etc.).
• Suivi des reportings faits par les organisations des DH et autres entités du respect des droits humains et de la prise en compte de l’égalité homme-femme dans la conservation.
• Suivi du cadre sous régional de conformité aux droits humains.
• Appui au recrutement des préposés forestiers/écogardes avec élargissement de la procédure de « vetting » mise en place par l’APN aux autres AP du programme NaturAfrica et au prorata des superficies desdites AP. Suivi de leur intégration à la fonction publique.
• Avec l’appui de l’UE, contribuer au suivi des activités des projets de l’initiative NaturAfrica sur le terrain, appuyer les entités de mises en oeuvre de NaturAfrica nationaux et régionaux au remplissage des cadres logiques et pour ce qui concerne la description de l’action NaturAfrica –remplissage/encodage et suivi/vérification des indicateurs aussi en OPSYS.
• Faire remonter les informations à la coordination au niveau régional dont l’OFAC et à la DUE RCA.

Formation :
Diplôme universitaire (bac + 5 minimum) en gestion des ressources naturelles (ingénieur forestier, biologiste, sciences de l’environnement) ou dans une discipline appropriée, directement connexe, ou une expérience professionnelle pertinente équivalente.

Experience régionale :
Une expérience de travail en Afrique centrale est souhaitable.

Langues :
Parfaite maitrise de la langue française à l’écrit et à l’oral.

Expérience professionnelle :

• Grande capacité à travailler au sein d’une administration et dans un contexte multiculturel.
• Capacité à conduire une équipe multiculturelle et multidisciplinaire.
• Capacité de planification et sens de l’organisation.
• Esprit de synthèse et facilité de rédaction.
• Maitrise de l’outil informatique (Pack Office) y compris le logiciel Power Point.
• Facilités d’organisation et d’animation de réunions.
• Expertise avérée en conseil aux institutions en pays de développement (au moins deux expériences de longues durées à plein temps) pour une durée minimale de 5 ans.
• Expertise avérée de plusieurs années en matière de gestion des ressources naturelles et plus spécifiquement des aires protégées et de la biodiversité.
• Expérience avérée dans le suivi et la gestion de projets.
• Une expérience dans ces domaines (Appui Institutionnel, Coordination Interservices/Intersectorielle, Gestion des Ressources Naturelles et plus spécifiquement des aires protégées et biodiversité) dans le cadre d’un projet financé par l’UE sera un atout.